lundi 19 mars 2012

Eric "Jamaican Tornado" Lavoie

Si le numéro 99 est associé dans la LNH à un des plus grands noms du hockey, soit celui de Wayne Gretzky, dans le monde de l’improvisation au Nouveau-Brunswick, ce numéro est, et sera pour toujours, celui d’Éric « Jamaican Tornado » Lavoie.

Autant bâtisseur que joueur émérite, Eric est le coeur et le sang de l'équipe de la Polyvalent Thomas-Albert de Grand-Sault où il est entraineur depuis longtemps, une équipe qui profite bien de son expertise et de sa passion pour le jeu. Il a également prêté appui à la Ligue d'Improvisation Chaleur pendant la majorité de ses années d'activité, autant en tant que joueur qu'officiel, conduisant des routes dangereuses pour s'y rendre de façon régulière. C'est le genre de gars qui vient à une Coupe universitaire juste pour la chance d'y être juge de ligne.

Parce que réalisez bien : Eric en MANGE de l'impro. Comme entraîneur ou comme joueur, c'est sa capacité de donner de lui-même qui surprend et impressionne. Sa façon de prendre soin de ses jeunes, de diriger son équipe, fait de lui l’entraineur le plus respecté du circuit, comme le fait foi ses nombreux titres d’entraîneur du tournoi, prix qu’il remporte pratiquement chaque année. Il ne veut pas que ses joueurs gagnent à moins qu'ils ne gagnent BIEN, une qualité inestimable chez un formateur d'impro. Un joueur qui veut avant tout offrir le meilleur spectacle possible, il ne laisse rien l'empêcher de le faire. Il a joué malade et blessé, mais toujours su donner ses meilleures performances dans les moments les plus importants - un modèle de bravoure et de persévérance pour les improvisateurs de la province.

Et que dire de son jeu tout aussi influant? Un jeu physique aux expressions faciales démesurées et au sens du punch incroyable. Son sens de la répartie et sa capacité de nous transporter dans un univers absurde et loufoque est souvent immité, mais rarement égalé. La raison est simple : Tornado ne se couche jamais sur ses lauriers. Il continue de paufiner son jeu, d'aiguiser sa vitesse d'esprit, et refuse de les prendre commes des acquis. Après bien des sacrifices, Eric prend enfin sa retraite pour se concentrer sur sa famille grandissante, et les improvisateurs de la province le remercient pour son temps, son énergie et oh, combien de rires. (Éléments de texte : Justin Guitard et Michel Albert; Photo : Audrey Lizotte)

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