mercredi 27 octobre 2021

Christian Chouinard

Issu de l’équipe de l’École Mathieu-Martin au début des années 90s, Christian Chouinard s’intègre à la Ligue d’Improvisation du Campus universitaire de Moncton, la Licum, en 1993, devenant assez rapidement capitaine de l’équipe des Verts suite au départ de Yves Doucet avec qu’il jouait depuis ce début. En 1995, il participe à sa première Coupe universitaire à Sherbrooke à titre de joueur en rotation, puis en ‘97, à celle de Montréal, comme assistant-capitaine d’une des meilleurs équipes envoyées par l’UMoncton. Par la suite, il ira étudier et jouer à et pour l’Université d’Ottawa, mais n’oubliera jamais sont alma mater, ni les leçons qu’il y a apprises, faisant même un petit retour en Acadie comme invité à la Ligue d’improvisation acadienne dans les années 2000s.

Le joueur lettré, cultivé et verbo-moteur par excellence, Christian devient un pilier de la Licum d’autant plus pour son esprit sportif qui sa fidélité au concept de toujours prioriser le spectacle avant son succès personnel. Pendant ses années universitaires, il aura joué plus d’impros que n’importe qui, disant toujours oui aux équipes qui avaient besoin d’un rapide remplaçant – même si cela voulait dire jouer deux fois le même soir – et ce habituellement aux dépends de ses statistiques. Ça n’a pas d’importance pour Chouine. Ce qui compte vraiment, c’est de donner 100 % aux besoins du jeu, de la scène, et du public. Un bel exemple à suivre, ce qui fait de lui un Templier de marque. (Texte : Michel Albert. Photo : Département de physique de l’Université de Moncton.)

lundi 24 mai 2021

Guyane Pelletier


Verbo-motrice et experte des catégories de cette trempe (en particulier, la chantée), Guyane Pelletier se démarque au niveau secondaire avec l'équipe de la Polyvalente Roland-Pépin de Campbellton, aidant celle-ci à remporter trois Gougounes Dorées sur les quatre auxquelles elle a participé, et une médaille d'argent aux Jeux de la Francophonie canadienne en 2005. Mais s'est en tant qu'entraîneure de l'équipe de l'École Aux Quatre Vents de Dalhousie (après une année à la PRP dans ce même rôle), à compté de 2013, qu'elle laissera sa marque la plus indélébile. Sa première année en poste, elle organisera la Gougoune Dorée, ce qui a un impact immédiat, autant au niveau de l'improvisation que du développement culturel et artistique à l'école. En 2016, son équipe remporte la Gougoune Dorée avec un mélange de recrues et de joueurs qu'elle a formés elle-même. L'équipe répète ce succès en 2019.

Pour Guyane, bâtir une équipe ou un comité, c'est aussi voir à l'avenir. Non seulement amène-t-elle une approche familiale à l'impro, mais elle forme des jeunes entraîneurs qui iront s'impliquer au primaire et mieux intégrer les nouveaux arrivés au secondaire. En effet, la Restigouche est une force en impro à l'échelle des Jeux de l'Acadie en partie grâce à ses efforts. Ses équipes ont une composition inclusive et un sens du jeu qui ne donne pas la vedette outre-mesure à quelconque joueur, malgré que des vedettes montantes en ont souvent fait partie.

Plus récemment, elle a su brillé à titre d'organisatrice. Ancienne représentante des entraîneurs au sein d'Improvisation NB, elle est instigatrice et co-organisatrice du Spectacle pour la Cause, un événement annuel au profit de la prévention du suicide, et est impliquée dans la création et l'organisation de la Ligue d'improvisation Restigouche (la LIR) qui a vu le jour en 2019. Cette ligue lui a d'ailleurs remis un prix de reconnaissance pour sa contribution exceptionnelle au développement et à la diffusion de l’improvisation au Restigouche, qui porte désormais son nom. (Texte: Donald Audet, Vincent Leclair et Michel M. Albert; Photo de graduation)