dimanche 1 décembre 2002

Samuel Chiasson

Chaque époque est marquée par quelques excellents joueurs d’impro, mais il y en a toujours un qui ressort plus que les autres. La deuxième moitié des années 90 fut marquée par Samuel Chiasson. Joueur dominant de la Licum pendant 5 saisons, il fut membre de l’équipe-étoile à 5 reprises, étant son capitaine à la CUI Ottawa en 1999. Les honneurs individuels décernés à Samuel sont nombreux, ne se limitant pas à : 3 fois Joueur le plus utile de la Licum, Recrue de l’année de la Licum en 1995-96, 2 fois Joueur le plus étoilé de la Licum. Il s’est également fait remarquer aux CUIs : Joueur le plus CUI à UQAM en 1997 et Choix du public (ex æquo avec Réjean Claveau) à la CUI St-Boniface en 1998.

Pourquoi Samuel était si dominant? C’est grâce à sa grande polyvalence, son désir d’aller plus loin, mais avant tout, son amour pour l’improvisation. Malgré tous les honneurs individuels qu’il a reçus, Samuel était avant tout un joueur d’équipe. Ceux et celles qui ont eu la chance d’être ses co-équipiers sont devenus de meilleurs improvisateurs. L’amour que Samuel a pour l’impro se voit dans sa présence à de nombreux tournois secondaires, en tant qu’officiel ou pour donner des ateliers. Il fait de même pour la Licum. Samuel est également un des membres fondateurs de l’ANCIUNB - Association des anciens improvisateurs universitaires du Nouveau-Brunswick et, au grand plaisir de tous, est revenu au jeu dans la Ligue d’improvisation acadienne (L.I.A.) où il pourra continuer à en mettre plein la vue au public qui aura la chance de le voir à l’œuvre. (Texte : Marc-André Castonguay; Photo : Mélanie Roy)

lundi 1 avril 2002

Yves Doucet

La génération présente le connaît davantage comme entraîneur, mais il a laissé sa marque en tant que joueur également, portant le "C" pour l'Université de Moncton à la CUI de Sherbrooke et la gagnant deux ans auparavant à celle de Moncton en 1993. Il est la définition même du joueur généreux, respectueux et intelligent. Son verbatim impressionnant en faisait une machine à rimer et son imagination et jeu posé ont fait de lui un des joueurs les plus agréables à côtoyer et à affronter. Sa générosité se poursuit même hors de l'arène, puisqu'il a pris le temps d'entraîner l'équipe de l'école secondaire de Shédiac (Louis-J.-Robichaud) qui, sous sa tutelle, a su progresser de façon exponentielle. Son seul semestre en charge de celle de l'École secondaire Nipisiguit à Bathurst a laissé sa marque sur des joueurs tels que Geneviève Arseneau et Alain Degrâce. Il a été l'entraîneur chéri de l'équipe-étoile de l'Université de Moncton en 2001 et 2002 et a déjà été juge à la CUI, en plus d'arbitre à des tournois secondaires et à la CUI.

Il fait partie du sport pour les bonnes raisons et le respect qu'il inspire est totalement justifié, respect qu'il n'a pas commandé, mais tout bonnement mérité et ça en impro, c'est la forme la plus sincère de respect. (Texte : Samuel Chiasson; Photo : Mélanie Roy)

Depuis : Membre fondateur de la Ligue d'Improvisation Acadienne.