lundi 1 avril 2002

Yves Doucet

Pour un certaine génération, davantage connu comme entraîneur, Yves Doucet a également laissé sa marque en tant que joueur, portant le "C" pour l'Université de Moncton à la Coupe universitaire de Sherbrooke et la gagnant deux ans auparavant de celle de Moncton en 1993. Il est la définition même du joueur généreux, respectueux et intelligent. Son jeu verbo-moteur impressionnant fait de lui une machine à rimer, et son imagination et jeu posé ont fait de lui un des joueurs les plus agréables à côtoyer et à affronter. Sa générosité se poursuit même hors de l'arène, puisqu'il a pris le temps d'entraîner l'équipe de l'école secondaire de Shédiac (Louis-J.-Robichaud) qui, sous sa tutelle, a su progresser de façon exponentielle. Son seul semestre comme responsable de celle de l'École secondaire Nipisiguit à Bathurst a laissé sa marque sur des joueurs tels que Geneviève Arseneau et Alain Degrâce. Il a été l'entraîneur chéri de l'équipe-étoile de l'Université de Moncton en 2001 et 2002 et a déjà été juge de salle à la CUI, en plus d'arbitre à des tournois secondaires et à la CUI. Par la suite, il jouera dans la Ligue d'Improvisation Acadienne (LIA) dont il est co-fondateur, et dans l'équipe des Impromptus à trois Zèbres d'Or (ceci, après avoir participé comme joueur invité à un impro-théâtre de la troupe mythique).

Il fait partie du sport pour les bonnes raisons, et le respect qu'il inspire est totalement justifié, respect qu'il n'a pas commandé, mais tout bonnement mérité, et ça, en impro, c'est la forme la plus sincère de respect.
(Texte : Samuel Chiasson; Photo : Mélanie Roy)

Catégorie Libre, le podcast d'Improvisation NB, présente : Yves Doucet et le rôle de l’improvisation dans la construction identitaire et culturelle

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