samedi 1 novembre 2003

Mireille Blanchard

Mireille Blanchard a excellé à tous les niveaux où elle a joué. Dès ses prouesses à l'école secondaire, on savait tout de suite que cette jolie blonde au regard déconcertant et à la naïveté désarmante laisserait sa marque sur notre sport. Joueuse instinctive au plus haut point, et dotée d'une présence sur scène et d'une capacité à puncher avec ses plus adeptes contemporains, Mireille fut acclamée à ses cinq Coupes universitaires comme une grande joueuse, gagnant à Saint-Boniface le prix de la meilleure moyenne en 1998 et passant à un cheveu de rapporter le prix de la joueuse la plus CUI à Laval en 2000 (prix qu'elle aurait largement mérité). Gagnante du prix de la joueuse la plus utile de la Licum à une reprise, son jeu était tellement apprécié de ses pairs que la ligue s'est même permise de lui remettre un Phelps® soulignant l'ensemble de sa carrière. Déjà gagnante du Royal Rumble, Mireille se démarque des autres joueuses de ce sport par son franc-parler et ses personnages "gros comme le bras", comparativement aux personnages plus discrets et raffinés des autres improvisatrices. Charmante, attachante et drôle, on la revoit ensuite sur les planches au sein de la Ligue Acadienne d'Improvisation (LIA), où elle est sans équivoque une préférée de la foule.

Elle fut la première présidente de l'Association des anciens improvisateurs (trices) universitaires du Nouveau-Brunswick (Anciunb), organisme précurseur d'Improvisation NB, qui veillait à la sauvegarde de notre art, et fut instrumentale à sa création, et à l'établissement de ses diverses activités, dont la Ligue d'Improvisation Acadienne. (Texte : Samuel Chiasson; Photo : André-Claude Paulin)

Catégorie Libre, le podcast d'Improvisation NB, présente : Mireille Blanchard et l’underdog

mardi 1 avril 2003

André Alan Phelps®

André Alan Phelps®, arbitre-adjoint de la Licum entre 1992 et 1994, est responsable pour non seulement avoir révolutionné le rôle du juge de ligne d'impro au Nouveau-Brunswick, mais aussi à l'échelle nationale grâce à deux participations à la Coupe universitaire d'Improvisation. Son personnage de scène était le plus efficace de ces premiers efforts de présenter le rôle d'adjoint à un pied d'égalité avec les autres improvisateurs en jeu. Les équipes à la CUI demandaient même d'être de son côté à cause de l'inspiration qu'elles tiraient de sa performance. Même si une impro était platte, on pouvait toujours se tourner vers André pour un divertissement subtil.

Mais sa contribution ne s'arrête pas là. Depuis la CUI 93 à Moncton, où il a créé une série d'oeuvres visuelles en guise de prix de fin de tournoi, Phelps® a fait les prix de fin d'année de la Licum. Pour 10 ans (son plan du début), il a créé gravures, céramiques et peintures pour la Ligue, et ce, même après avoir lancé sa carrière professionnelle dans le monde de l'art contemporain canadien. Ses oeuvres sont prisées des improvisateurs, et les prix de la Licum ont longtemps continué à s'appeller les Phelps®, même si fabriqués par quelqu'un d'autre, l'Oscar de l'impro. (Photo : Michel Thibodeau)