dimanche 1 avril 2007

Frédéric Mallet

S’il y a une chose qui nous frappe davantage à mesure que nous prenons de l’âge, c’est la quantité et la qualité des amitiés que nous avons forgées ensemble sous le prétexte de faire de l’impro, tant avec les personnes avec lesquelles nous avons joué que les gens qui ont œuvré dans les coulisses pour s’assurer que nous étions disponibles à offrir le meilleur de nous mêmes à chaque fois qu’on sautait sur la patinoire. Frédéric Mallet tombe justement dans cette dernière catégorie et le fait de côtoyer cette grande personne nous rappelle constamment comment les amitiés que nous avons tissées ensemble avec l’improvisation comme toile de fond nous sont précieuses.

Fred œuvre sur la scène d’improvisation dans la province depuis plus de 10 ans. Joueur étoile au niveau secondaire, il était le capitaine de l’équipe de l’école Marie-Esther de Shippagan qui a remporté la Gougoune Dorée en 1997, la première fois que cette dernière n’allait pas à la Edmundston. Après une année de sursis forcé, il nous est revenu en grande forme afin d’animer d’innombrable heures d’improvisation à la Licum et dans tous les coins de la province lors de tournois au niveau secondaire, nous enrichissant sans cesse avec son humour, ses expériences de vie et sa sagesse légendaire de la Péninsule Acadienne. Il a été mascotte, maître de cérémonie et spectateur à de nombreuses Coupes universitaires d’improvisation lors des 10 dernières années, portant un appui important aux équipes des Centres universitaires de Moncton et de Shippagan. Finalement, ne reculant jamais devant un défi, il est le grand responsable pour le retour de l’équipe de Shippagan dans le réseau d’improvisation secondaire il y a quelques années. C’est à titre d’entraîneur qu’il a semé les graines qui ont finalement porté fruit avec la qualification de l’équipe de Shippagan pour la Gougoune Dorée cette année.

Synonyme d’humour, de générosité (le nombre d’heures, de drives, d’hébergement, est incalculable), de joie de vivre et de courage, nul ne peut nier son apport au développement de l’improvisation dans les quatre coins de la province. (Texte : John Boucher; Photo : coll. Fred Mallet)